Catheirne Gagné kinésiologue

Le 10 km de l’Université Laval

Le 12 septembre dernier, j’ai pris le départ du 10 km de l’Université Laval. J’étais assez confiante de faire une bonne course et mon objectif était de faire sous les 35 minutes, un temps que j’avais réalisé en entraînement plus tôt cet été et que je voulais confirmer sur une course officielle.

J’ai commencé les courses sur route lorsque j’ai terminé mon parcours universitaire au sein des équipes de cross-country et d’athlétisme du Rouge et Or. Ayant un calendrier de compétition très chargé, les athlètes universitaires ont rarement l’occasion de se présenter à une course sur route. C’est donc plus tardivement dans mon parcours d’athlète que j’ai commencé à participer à ses événements.

J’ai eu tout de suite la piqûre. L’ambiance y est conviviale et festive. C’est toujours aussi une belle occasion de revoir des amis, des connaissances et des athlètes. J’étais donc très enthousiaste à l’idée de faire les trois étapes de la coupe Québec Viens Courir cette année qui sont le demi-marathon de Lévis, le 10 km de l’Université Laval et le 5km de la Clinique du Coureur.

Je savais que mon objectif de temps pour le 10 km était plutôt ambitieux. Mon analyse me laissait croire que ce n’était pas un parcours très rapide en raison des faux plats et des nombreux virages. J’ai tout de même garder l’objectif en tête. Peut-être que je me trompe sur la rapidité du parcours. Il faut dire que le demi-marathon que j’avais fait deux semaines avant en 1h17 :16 me laissait croire que j’étais en bonne forme. J’avais également comme objectif, au-delà du temps, de faire un podium et qui sait, peut-être même monté sur la première marche.

kinésiolgue course à pied
Crédit photo : Tjerk Bartlema

Le 10 KM

La course débute. Elle commence sur la piste d’athlétisme. C’est rapide comme départ, mais c’est normal. Pendant deux ou trois kilomètres, j’essaie de garder contact avec la tête, mais je sens que les jambes n’y sont pas. Un groupe de gars passe à côté et je tente de m’intégrer à leur groupe, mais ça me semble également trop vite.

Au quatrième kilomètre, je sens que je suis déjà à bout de mes capacités. J’ai envie de m’arrêter. J’ai mal. Mais je repousse l’idée de m’arrêter. Je me recentre sur mes sensations, j’oublie ce qui se passe autour de moi (position, allure, les autres coureurs) et je continue la course.

La première boucle passe. J’entame la seconde. Je sens que ça va mieux. C’est difficile, mais c’est soutenable. Tranquillement, je sens que je remonte un peu sur la deuxième position. En entrant sur la piste (à 300m de l’arrivée), je ne suis qu’à une centaine de mètres. Je crois que je peux le faire. J’accélère. Je donne mon « kick » final. Mais c’est trop intense. Je n’arrive pas à soutenir ce rythme, ni cette douleur qui me pèse depuis le début de la course.

Je termine donc en troisième position, avec un temps de 36 : 07. J’ai tout donné ce que j’avais cette journée-là.

Rétrospective

Chaque course est une nouvelle expérience qui me permet de me préparer à la prochaine et d’être meilleure. Il ne s’agit pas de regarder le résultat ou la position final, mais de regarder le chemin par lequel j’y suis arrivée. Je travaille beaucoup dans ce sens avec mes athlètes et c’est pour cette raison que mes forfaits sont conçus pour maximiser les échanges, ce qui permet à l’athlète de libérer son plein potentiel.


Catherine

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Catherine est kinésiologue de formation depuis 2015 en plus d’être entraîneuse affiliée à la Fédération québécoise d’athtlétisme. Elle est également ahtlète en athlétisme de niveau national (16:31 au 5km). Elle s'inspire de son parcours académique et athlétique pour vous aider à mieux préparer vos défis sportifs.

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